Les différents symptômes d’une carence en fer

Le fer figure dans la liste des micro-nutriments utiles au bon fonctionnement de notre organisme. Un apport quotidien de fer de 8 à 18 mg est nécessaire pour un régime alimentaire sain et équilibré. À titre indicatif, le fer est un ingrédient essentiel dans la production d’hémoglobine par le corps. C’est plus spécialement la protéine contenue dans les globules rouges qui sont tenus de transporter l’oxygène avec le flux sanguin pour parvenir dans l’ensemble des cellules du corps humain. Mais encore, le fer est un élément important de la croissance des nouveaux tissus, la régénération cellulaire et la production de certaines hormones. En d’autres termes, un apport suffisant en fer garantiront le bon fonctionnement des différents organes de votre corps. Dans cet article, nous vous délivrons toutes les informations pour reconnaître une carence en fer.

La carence en fer en quelques mots

La carence en fer ou encore le manque de fer est reconnu comme étant le trouble nutritionnel le plus constaté dans le monde. Pour la simple et bonne raison que le fer est un nutriment assez difficile à assimiler. À titre indicatif, le tube digestif en excellente santé d’une personne affiche entre 14 % et 18 % de la bio-disponibilité du fer de la nourriture consommée. Sans compter que beaucoup de personnes souffrent d’une mauvaise digestion du fer occasionnée par les différents déséquilibres hormonaux. Nous pouvons citer le stress, l’anxiété, la consommation de certains médicaments et les facteurs liés à l’environnement. Force est de constater que le fer requiert un très bon niveau d’acide chlorhydrique pour pouvoir être absorbé par notre organisme. Ce critère est d’ailleurs l’une des principales causes d’une carence en fer.

Comme autre cause, nous retrouvons les menstruations, la grossesse, le manque ou l’absence de protéine voire même de calcium dans les aliments que vous consommez au quotidien. Tout cela pour vous dire que nombreux sont les facteurs à l’origine d’une carence en fer.

Faisant appel à un traitement particulier, les symptômes d’une carence en fer peuvent entrainer d’autres maladies plus ou moins graves. Pour autant, il se peut que les symptômes en question passent totalement inaperçus. Justement, nous allons vous aider à déceler les signes d’une carence en fer.

Qu’est-ce qu’une carence en fer ?

Également connue sous le nom d’« anémie martiale ou ferriprive », la carence en fer est par définition le manque de fer dans le sang et ainsi dans l’organisme. Un certain nombre de signes physique traduit cette insuffisance telle qu’une fatigue inhabituelle accompagnée d’une diminution de force. De ce fait, vous ressentirez une baisse relative d’endurance et d’énergie. Notez qu’à un stade avancé, la carence en fer est appelée anémie ferriprive. Et à la détection d’une carence en fer, un certain nombre d’examens

Carence en fer : à quoi est-elle due ?

Tel qu’il est souligné un peu plus haut, nombreuses sont les causes de la carence en fer. Parmi les plus avisés, nous retrouvons l’hémorragie, dont les règles de la femme font partie, mais aussi une alimentation pas très riche en fer.

Les pertes sanguines dites invisibles à l’image des saignements digestifs et les pertes de sang visible comme des règles abondantes et des métrorragies entre les périodes du cycle menstruel provoquent une carence en fer. La consommation d’aliment pauvre en fer et naturellement une cause indéniable de ce manque. C’est généralement le cas si vous suivez un régime alimentaire végétarien ou vegan. Pour diagnostiquer une carence en fer, vous pouvez notamment réaliser quelques examens sanguins. Nous pouvons citer le dosage du fer, le dosage de la ferritine, de la transferrine ainsi que des récepteurs solubles de la transferrine.

À quel moment procéder au dosage du fer ?

Dès lors que vous soupçonnez la possibilité d’une carence en fer, la Haute Autorité de Santé en France vous invite à réaliser le dosage de la ferritine sérique de votre organisme. Pour la simple et bonne raison que la ferritine sérique en faible quantité suffit à justifier le diagnostic d’une carence en fer.

Vous n’aurez alors plus à vérifier les autres indices du métabolisme du fer de votre corps. À titre indicatif, le dosage de la ferritine est effectué en procédant à une prise de sang auprès d’un laboratoire d’analyses médicales. Le tube est généralement centrifugé avant de passer à la machine. Une interprétation sera par la suite proposée selon le type de résultat obtenu. Gardez en tête que dans la mesure où le taux d’hémoglobine contenu dans votre sang est inférieur à 12 g/dl pour la gent féminine et inférieur à 13 g/dl pour la gent masculine, l’anémie est prouvée.

Taux de fer contenu dans le sang : comment l’interpréter ?

Par ailleurs, il est porté à la connaissance de chacun que le taux de fer est facile à interpréter. À savoir que les valeurs de référence pour le dosage de la ferritine sérique sont fixées à 20 à 200 µg/l pour un homme adulte contre 10 à 125 µg/l pour les femmes adultes avant la période de la ménopause et 20 à 200 µg/l chez les femmes adultes après la ménopause.

Comme nous venons de le voir un peu plus haut, la ferritine est la protéine responsable du stockage de fer dans notre organisme. Ainsi, l’estimation de sa concentration au niveau du sang vous offre la possibilité de détecter la carence en fer. À vous juste d’interpréter efficacement la ferritine basse, la ferritine élevée, la ferritine normale et autre. Gardez alors en tête qu’un taux de ferritine réduite comparé à la valeur normale d’une CRP normale est une manière de justifier le diagnostic d’une carence en fer classique. Il est ensuite nécessaire d’observer le VGM ou Volume Globulaire Moyen et l’hémoglobine pour attester une carence en fer. La dépression des réserves en ferritine se traduit plus spécialement par une baisse petit à petit du taux de fer dans notre sang. Afin de compenser efficacement et rapidement ce manque, les globules rouges se font de plus en plus petits pour devenir plus concentrés qu’avant. Une situation pas du tout favorable vu que la baisse des globules rouges provoque la diminution du VGM et en même temps de l’hémoglobine. Vous serez dès lors plus sensible à l’anémie.

Quels sont les symptômes d’une carence en fer ?

Outre le diagnostic, il existe plusieurs façons de déceler une carence en fer de votre organisme.

La fatigue : le symptôme marquant une carence en fer

La fatigue se présente comme étant la manifestation la plus courante d’une carence en fer. N’empêche que de nombreuses personnes peuvent être amenées à la négliger. Dans la majorité des cas la fatigue peut aboutir à un surmenage, à un manque de sommeil, à un stress important et bien d’autres encore. Ceci est notamment dû au fait que les globules rouges ne disposent pas de la quantité de fer suffisante pour transporter l’oxygène qu’il faut à l’organisme et aux cellules qui en ont besoin. La carence en fer est également la cause de la somnolence générale.

Les troubles du comportement et l’irritabilité : des manifestations avérées de la carence en fer

Comme autre forme, la carence en fer est marquée par des sautes d’humeur et une irritabilité importante. En effet, lorsque votre organisme manque de fer, sa capacité à générer les hormones concernées peut être réduite. D’où l’augmentation du sentiment de stress et de l’hyper-sensibilité qui ne sont pas toujours faciles à vivre au quotidien. Il en est de même pour les autres symptômes relatifs à d’autres causes d’une carence en fer.

Les autres symptômes d’une carence en fer

En plus des manifestations que nous venons de citer, une carence en fer se traduit également par un manque de concentration, un étourdissement et une perte d’équilibre. Sans oublier l’essoufflement, la modification de l’allure des ongles ainsi que la perte de cheveux qui se fait de plus en plus importante chaque jour. Au même titre que l’anémie, nous pouvons aussi constater une pâleur de la peau, une sècheresse des lèvres et une diminution de la libido. Aussi, une carence en fer occasionne des vertiges, des maux de tête et des palpitations.

Comment traiter naturellement la carence en fer ?

Vous l’aurez alors compris, la carence en fer mérite une attention et une prise en charge spécifique. Même si la consultation auprès d’un médecin qualifié dans le domaine est la première chose à laquelle vous devez penser face à cette situation, vous pouvez toujours tenter les remèdes naturels permettant de traiter rapidement et durablement ce problème. Pour cela, rien de plus simple que d’augmenter l’apport en fer de votre alimentation. Comment ? Tout simplement en privilégiant la consommation des aliments riches en fer comme la viande rouge, les abats, le poisson, les fruits de mer, les légumineuses, les céréales complètes et les graines de sésame. Sans oublier la spiruline, les noix, les épinards, les amandes, le persil ainsi que le chocolat noir qui permet de compenser le manque de fer de votre organisme.