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Petit guide des études supérieures après le bac

Le 30 décembre 2019 — 6 minutes de lecture

Faire de longues études ou opter pour un cursus court ? Aller en école spécialisée ou choisir l’université ? Nombreuses sont les questions que les bacheliers se posent à l’obtention de leur diplôme, car les choix qui s’offrent à eux sont tout aussi variés. Pour s’y retrouver, ci-dessous un petit guide des études post-bac.

L’université : du DUT au master

Les bacheliers qui ont choisi l’université peuvent envisager des études courtes en deux ou trois ans après le bac, mais également des cursus plus longs qui s’étendent au-delà de cette durée.

Ainsi, les étudiants qui désirent étudier pendant deux ans peuvent opter pour le DUT ou Diplôme Universitaire de la Technologie, laquelle dispense une formation sur une durée de deux ans après le bac. La formation combine à la fois la théorie et la pratique. Le DUT est proposé au sein des Instituts Universitaires de Technologie à l’Université.

À l’issue du DUT, l’étudiant peut poursuivre ses études en licence professionnelle (un an post-DUT), mais aussi en licence pour master à l’université. D’une durée de trois ans, la licence permet de poursuivre vers le master, qui nécessite encore deux années d’études (Bac+5). Pour plus d’informations, n’hésitez pas à vous renseigner sur les différents cursus possibles sur le site culture-de-lethe.com.

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Le BTS ou Brevet de Technicien Supérieur

Le BTS est un cursus dispensé dans les lycées pendant deux ans après le bac. La formation est surtout tournée vers la professionnalisation avec des stages au programme et permet de poursuivre des études en licence Pro ou encore d’intégrer certaines écoles.

Le BTS sert essentiellement à se spécialiser dans une branche d’activité donnée. Il faut savoir qu’il est proposé dans 122 spécialités BTSA souvent enrichies avec des options très spécifiques et ciblées, ce qui fait que le créneau d’étude est délimité d’une manière très précise. Ainsi, les matières générales occupent une moitié de la formation en première année et le tiers au cours de la seconde année.

Les Classes Préparatoires Aux Grandes Écoles (CPGE)

Les CPGE sont réparties en trois filières principales : économiques & commerciales, scientifiques et littéraires. Elles consistent à préparer aux concours des grandes écoles d’ingénieurs, des IEP, de l’école militaire de Saint Cyr, des ENS ou encore des grandes écoles de commerce. Ces classes préparatoires sont caractérisées par la pluridisciplinarité de leur enseignement et en cas d’échec lors du concours, il est possible de poursuivre des études en troisième année de licence.

Les CPGE ont un rythme de travail très intense, avec beaucoup de travail personnel. En effet, la préparation des concours exige un emploi du temps chargé qui nécessite beaucoup d’organisation et de rigueur. Des évaluations régulières permettent de contrôler le niveau de chacun et de s’assurer de la bonne progression des étudiants. Comme les classes de prépa s’intègrent au lycée, les effectifs sont limités tandis que l’encadrement pédagogique est particulièrement renforcé. Les élèves peuvent consulter un tuteur individuellement afin de recevoir des conseils et un accompagnement personnalisé dans leur travail.

Pour ce qui est de l’emploi du temps, travaux dirigés et les cours s’alternent, tandis que pour les prépas scientifiques, ce programme est complété par des devoirs sur table ainsi que des entraînements oraux aux concours, les fameuses « colles ».

Les écoles spécialisées

Ces écoles spécialisées ont pour objectif d’apprendre un métier et obtenir une professionnalisation effective grâce aux stages et aux projets. Les formations ont une durée qui varie entre deux, trois ou cinq ans.

Pour ce qui est de l’organisation des études, les étudiants sont répartis en petites promotions bénéficiant d’un bon encadrement pédagogique. Les enseignants se mettent à disposition afin de collaborer au mieux avec les élèves. Comme le maître mot est la professionnalisation, ces écoles spécialisées disposent d’équipements complets lorsque c’est nécessaire.

L’emploi du temps est assez chargé et le travail personnel est de rigueur. Les cours théoriques sont alternés avec des apprentissages directement sur le terrain.

La licence, trois ans après le bac

La licence se déroule sur trois ans dans une Unité de Formation et de Recherche et cette durée peut être prolongée à quatre ans si l’étudiant a conclu un contrat de réussite précisant les caractéristiques du parcours, ses objectifs, les modalités pédagogiques ainsi que le rythme de formation.

Les études sont organisées en semestres qui sont constitués chacun d’unités d’enseignement obligatoires, ou en option. La première année ou L1 est constituée par des disciplines variées dans le cadre d’un portail pluridisciplinaire tandis que la deuxième année ou L2 permet de préciser le parcours et de décider de la spécialisation selon le projet personnel. Enfin, la troisième ou L3 sert à la finalisation du parcours en fonction du projet professionnel, avec l’accord de l’équipe pédagogique.

Le master, cinq ans après le bac

La préparation du master se fait en deux ans au sein d’une unité de formation et de recherche, le plus souvent à l’université ou dans d’autres établissements d’enseignement supérieur ayant une habilitation de délivrance du diplôme.

Le travail en master est surtout personnel, car il y a un mémoire de fin d’études à préparer. Il faut suivre des cours magistraux en amphithéâtre pendant la semaine et alterner avec des TP et TD. Aujourd’hui, le numérique permet de varier les modalités pédagogiques. Le nombre de crédits par unité d’enseignement est défini en se basant sur la charge de travail requise par l’étudiant pour sa validation.

Le doctorat

L’inscription en doctorat nécessite la possession du diplôme national de master ou équivalent. L’objectif est de rédiger une thèse autour d’un domaine donné. Les études en écoles doctorales durent trois ou quatre ans au cours desquelles les doctorants se consacrent aux recherches afin de rédiger une thèse qui fera l’objet d’une soutenance. Pour se faire, ces étudiants vont bénéficier d’un accompagnement pédagogique par leur directeur de thèse. Outre les recherches, le cursus comprend également des formations complémentaires (générales, scientifiques et d’ouverture professionnelle) des conférences ainsi que des cours et des séminaires divers. L’objectif est de permettre au doctorant de s’insérer facilement dans le monde du travail.